La Commission va avoir besoin de beaucoup d’imagination

Afin de calmer le jeu sur le marché de la dette, Pierre Moscovici a lancé depuis Rome «  je n’imagine pas l’euro sans l’Italie et l’Italie sans l’euro ». Il a aussi insisté qu’il allait falloir « gérer tout cela avec sang-froid, en restant ensemble ». On attend qu’il explicite ce qu’il entendait dernièrement en préconisant que les règles « doivent être flexibles et s’adapter aux situations ».

Le sens de l’opportunité de Pierre Moscovici

Le commissaire européen Pierre Moscovici est connu pour avoir un sens développé de l’opportunité qu’il a illustré lors d’un forum de l’OCDE. « Les tensions politiques que connaît l’Europe sont à mon avis le résultat direct de la manière dont l’Union européenne et les États membres ont géré la crise économique », a-t-il expliqué. Puis il a reconnu deux erreurs qu’il a qualifié de « fondamentales »: avoir « privilégié l’efficacité de la décision économique à la représentativité de la décision démocratique » et « ne pas avoir su protéger les citoyens les plus vulnérables ».

L’ÉPREUVE BUDGÉTAIRE QUI PÈSE SUR LES AMÉRICAINS, par François Leclerc

Billet invité.

L’habitude a été prise, les déplacements à l’étranger des chefs d’État s’apparentent désormais à la tournée des voyageurs du commerce, les temps sont durs. Dans ce domaine comme dans les autres Donald Trump fait les choses en grand. À Ryad, il récolte la promesse de 480 milliards de dollars de commandes, dont 110 milliards pour l’industrie américaine de l’armement. À Bruxelles, il enjoint ses partenaires européens de l’OTAN de régler leurs arriérés de facture. À Washington, il lance une enquête antidumping qui vise notamment les importations allemandes d’acier, et continue de menacer de représailles que représenterait une augmentation … Lire la suite